Asunción 1 : introduction

Article en cours : j'ai embauché un certain Lulu pour écrire cet article, mais son texte se fait attendre.

*** 15 jours plus tard ***

Bonjour Maman, bonjour Papa.

En attendant que Lulu trouve le temps d’écrire mon article, je vous propose une courte introduction sur mon arrivée à Asunción.

Après 10 heures de bus, encore, me voilà donc à Asunción.

Ceci était un térere sauvage, ils apparaissent parfois sans prévenir au milieu des articles. (Il s’agit en fait d’un thé froid amer, boisson très appréciée au Paraguay).

Il est 20h, je viens d’arriver au Terminal de Omnibus. Enfin libérée, délivrée, je n’ai plus à supporter les pleurs et cris de cet enfant apeuré. Je sors de ce bus soulagée mais totalement perdue. Je n’ai pas mangé et je risque de finir à la rue.

« Mais alors Pauline, tu es à l’autre bout du monde en train de vivre des expériences fantastiques pendant que moi je produis des slides à longueur de journée sans profiter du soleil d’avril ! Alors tu arrêtes de te plaindre tout le temps et tu profites ! Merde quoi ! »

Alors oui tu es jaloux, mais je me plains si je veux. Et je peux même le faire en sirotant mon cocktail au thé.

Oui tu ne le sais pas encore, mais je finirai ma soirée à siroter mon cocktail au thé en terrasse avec Andréa.

(Et c’est là que cet article qui devait être une courte introduction devient intéressant, c’est là que l’élément perturbateur vient bouleverser la suite de l’histoire. Alors tant pis pour l’article de Lulu, et c’est parti pour le récit.)

Revenons au Terminal de Omnibus. Il n’y avait plus d’espoir, tout semblait perdu. Le temps m’était compté avant de succomber à l’hypoglycémie. Et je devais encore trouver un logement pour passer la nuit.

Quand, au détour d’un bus, je tombe sur Andréa. Alors quand j’écris je tombe, c’est que je suis littéralement tombée sur elle. Une sale histoire de lacets défaits. Passons.

Mais le hasard fait parfois bien les choses, Andréa venait également d’arriver en ville pour quelques jours, et elle me propose alors de me joindre à elle pour découvrir la ville ensemble. Et de fil en aiguilles nous finissons notre soirée à boire des cocktails sous le ciel étoilé de l’hémisphère sud. (Voilà maintenant tu sais).

Débute alors une agréable aventure paraguayenne, à la découverte de cette ville surprenante, capitale du second pays le plus pauvre d’Amérique du Sud (merci les cours de géopo).

Cependant, je suis attendue pour une soirée et je suis déjà en retard, alors je vous passerai finalement les détails de cette aventure, pour ne retenir qu’un moment fort. Celui de la rencontre avec José lors de notre sortie au stade pour voir le match de qualification pour la world cup. Paraguay – Brésil. José était mon voisin de siège, et du début à la fin du match il n’a exprimé aucune satisfaction et sa seule expression faciale pourrait se traduire par "pourquoi suis-je là ?". Le match ayant fini en nul (2-2), nous ne saurons jamais si José supportait le Paraguay ou le Brésil. Nous ne saurons d’ailleurs jamais s’il s’appelle vraiment José. C’est le prénom que nous lui avons donné à défaut d’avoir pu obtenir une réponse de sa part. Je vous propose d’essayer de le trouver dans la photo ci-dessous, un indice : il porte une chemise noire.

Je me suis bien amusée pendant ces quelques jours à Asuncion, et nous saurons dans un prochain article ce qu’il est advenu d’Andréa*.

Je vais finir ce récit par un magnifique coucher de soleil sur le port d’Asunción.

C’est beau les couchers de soleil.

PS : On m’a reproché de ne pas montrer assez de photos des villes que je visite, alors je vous partage ici ces quelques photos d’Asuncion : (et pour les monuments historiques/touristiques, je vous invite à faire une petite recherche sur google)

* Si vous ne souhaitez pas attendre le prochain article pour en savoir plus sur Andréa, cliquez ici.